ÔI THỜI HOÀNG KIM CỦA VĂN HÓA PHÁP
ĐÃ CHẤM DỨT
Tôi mới vừa kiếm được trên trang web France 24 bài viết về ngôi trường Pháp tên là Colette được chính quyền thành phố cho xây dựng ở quận 9 (Thủ Đức cũ) . Khi tiến hành và đưa vào sử dụng, người Pháp nhận thấy chung quanh ngôi trường là một sự ô nhiễm môi trường rất nặng nề nào lác rác thải các khu công nghiệp, các khu chế biến gạch xả khói và cả một nghĩa địa những người tù tử hình đã bị hành quyết.
Trong khi các ngôi trường quốc tế khác được tọa lạc ở những nơi lý tưởng thì ngôi trường của Pháp lại được đưa đến một nơi xa trung tâm thành phố và bị ô nhiễm nặng. Ngôi trường mang tên Colette này dạy học sinh từ mẫu giáo đến lớp terminal (lớp 12) bị đối xử không công bằng trong khi chính quyền đã tịch thu hết các trường Pháp xưa đáng lý phải dành cho người Pháp một trường cũ nào đó. Điều này cho thấy Việt Nam từ một quốc gia nằm trong khối francophonie giờ đã trở thành một quốc gia anglophonie rồi.
Mời các bạn đọc bài dưới đây được viết bằng tiếng Pháp. Xin cáo lỗi cùng các bạn vì tôi cũng không có thời gian để dịch ra.
9/04/2010 / VIETNAM
La nouvelle école française de Saigon avec vue
sur terrain d'exécution
Une déchetterie sauvage à ciel ouvert, une
zone industrielle polluée, un terrain d'exécution de prisonniers, tel est le
cadre de la future école française Colette à Hô-Chi-Minh-Ville (ancien Saigon).
Les parents d'élèves, outrés, tentent depuis des années d'obtenir un
assainissement du site. En vain.
Les autorités françaises ont essayé de calmer
l'inquiétude des parents en affirmant que le terrain d'exécution serait déplacé
et les briqueteries les plus proches de l'école fermées. La présidente de
l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE), Anne-Marie Descôtes,
a fait une déclaration sur RFI, le 3 août 2009, assurant que le déménagement
n'aurait pas lieu avant que le site ne soit pas assaini. Même le Premier
ministre français, François Fillon, a affirmé, lors d'un déplacement à
Hô-Chi-Minh-Ville, en décembre 2009, que le gouvernement était "sur la
voie d'une résolution de ce souci, très légitime, et que l'ensemble des
objections qui ont été émises [trouveraient], grâce à l'engagement des
autorités locales, les solutions" attendues. Pourtant, lors d'une journée
portes ouvertes sur le nouveau site en mars 2010, les familles ont pu constater
que rien n'avait changé depuis l'annonce de la construction de l'école il y a
quatre ans.
L'association des parents d'élèves reproche à
l'administration française d'avoir signé un bail avec les autorités
vietnamiennes sans prévoir une clause, pourtant habituelle, visant à garantir
que le site soit propre à l'implantation d'une école. Alors que la rentrée dans
les nouveaux locaux est prévue pour septembre 2010, ils craignent que leurs
enfants doivent rester des mois, voire des années, dans un environnement
malsain, avant que les choses ne bougent.
CONTRIBUTEURS
"Les poteaux d'exécution et les tombes sont visibles depuis
les salles de classe"
Laure Letinois est graphiste à
Hô-Chi-Minh-Ville. Elle est la mère d'un enfant de 10 ans, scolarisé depuis
quatre ans à l'école française Colette.
En mai 2006, les autorités nous ont annoncé que le nouvel
établissement scolaire français, allant de la maternelle à la terminale, serait
situé dans le quartier industriel de District 9, dans la banlieue de
Hô-Chi-Minh-Ville.
Carte du site du lycée.
Le terrain est situé au milieu de centaines de
briqueteries artisanales qui brûlent, entre autres, des rebuts et déchets
industriels nocifs. Un bureau d'études français a été mandaté pour évaluer le
niveau de pollution du site, mais nous n'avons toujours pas reçu ses
conclusions [aucune étude réalisée dans cette zone n'a encore confirmé la
dangerosité de l'air ambiant]. Qui plus est, l'école, qui se trouve à 25
kilomètres du centre-ville, n'est accessible que par l'une des routes les plus
meurtrières du Vietnam.
Mais le pire pour moi, c'est le terrain
d'exécution à proximité immédiate de l'école. Les poteaux d'exécution et les
tombes des prisonniers exécutés sont visibles depuis les salles de classe. Je
n'imagine pas une seule seconde que nos enfants puissent être scolarisés dans
un environnement pareil.
Cimetière des condamnés à mort. L'école est le
bâtiment blanc à l'arrière plan.
Poteau d'exécution, criblé de marques de
balles.
Même si les exécutions ont lieu à l'aube, a
priori avant l'arrivée des élèves, aucune clôture ne sépare l'école du terrain.
Les enfants auront libre accès au site qui est jonché de douilles, et où les
bourreaux laissent parfois derrière eux des gants maculés de sang.
Des fumées pestilentielles s'élèvent en
permanence de la décharge sauvage de 20 hectares qui entoure le terrain. Des
déchets de toutes sortes, parfois toxiques, jonchent le sol des chemins à
proximité de l'école.
En plus, nous avons remarqué, lors de la
journée portes ouvertes, que le système d'évacuation des eaux usées du lycée
est bouché car il a été détourné par un restaurant voisin, pour sa réserve de
poissons. En cas de fortes pluies, on risque une vraie montée des eaux.
Une fumée noire s'élève des briqueteries
artisanales qui entourent l'école. (Toutes les photos ont été envoyées par
l'APE de l'école française Colette).
Malgré nos alertes répétées auprès de toutes
les autorités compétentes (l'AEFE, le consulat et l'ambassade de France, le
ministère des Affaires étrangères), la situation ne s'est en rien améliorée
depuis quatre ans. Le terrain d'exécution est visiblement en activité, les
briqueteries fument toujours autant.
L'APE a effectué un sondage auprès de tous les
parents après la journée portes ouvertes : 78 % des parents sont opposés à
un déménagement dans les nouveaux locaux dans ces conditions. En guise de
réponse, les familles ont reçu une lettre du consul de France, en avril, les
"invitant" à confirmer la réinscription de leur enfant pour la
rentrée prochaine avant le 6 mai, faute de quoi ce dernier serait exclu de
l'établissement. C'est du chantage honteux. Il faut savoir que 30 % des
élèves de l'école sont boursiers, ils n'ont donc pas d'autre alternative que
l'école française publique. Seules les familles plus aisées peuvent se tourner
vers des écoles privées."
Film de l'APE de
l'école française Colette sur l'état des nuisances environmentales en mars 2010
Commentaires
Submitted by HEMAR (non vérifié) on mar,
04/05/2010 - 15:16.
Notre société française est organisée sur ce
postulat = « le fait accompli démocratique »
Dans tous les domaines, nos dirigeants et
acteurs sociaux économiques adorent ce concept avec panache, bidouillage,
retournement et je m’en foutisme … ou chacun se rejette la patate chaude des
qu’il y un scandale et avec un certain cynisme de la part nos élites qui
naviguent en cercle fermé comme une secte pour préserver leurs acquis et
prestiges …
Chaque jour nous observons et subissons cette situation
aux travers de nombreux événements et dans tous les domaines quelques soient
les tendances.
Ce préambule pour vous faire part du scandale
de l’école française Colette a Ho Chi Minh au Vietnam = la construction d’un
complexe scolaire regroupant toutes les sections sur une décharge publique et
sauvage, jouxtant un centre d’exécution a ciel ouvert ou l’on peut voir les
tombes creuser la veille pour réception des condamnés – dans un environnement
industriel douteux et pollué non urbanise a l’accès difficile … avec le support
de François Fillon et Bernard Kouchner (visite sur le terrain récente)
Les acteurs, décisionnaires, financier de ce
dossier depuis 2006 = le Ministère des affaires étrangères, l’ AEFE,
l’ambassadeur et le consul… (ou es l’éducation nationale ???…).
A ce jour le complexe est finit flambant neuf
et magnifique mais peut-être non fonctionnelle car tous les problèmes autour
n’ont toujours pas été réglés ou ont été diplomatiquement bottés en touche =
environnement, transport, restauration, les horaires, le positionnement du
corps professoral, le fonctionnement, les frais d’écolages, la qualité de
l’enseignement etc …
Nous voila devant le fait accompli= la rentrée
des classes 2010 se fera bien dans ses bâtiment – on fera passer la pilule a la
communauté française sur place et on essayera d’imposer nos points de vue aux
autorités Vietnamiennes avec des concessions sans garantie de résultats. On
essayera de noyer le poisson en souhaitant que tout le remue-ménage actuel se
dissipe et ne fasse pas de vague auprès de ceux qui viendront couper le ruban.
Soit disant pour promouvoir l’enseignement du
français et défendre la langue française (noble tache effectivement) -
cependant a cause des problèmes évoqués beaucoup de parents francophone
inscrivent leur enfants dans des écoles internationales anglophones pour
l’année prochaine.
Me concernant je ne suis pas contre ce nouveau
complexe, je suis surtout scandalisé de la gestion du dossier et des résultat
actuels. Pourquoi avoir choisi un terrain si compliqué, si éloigné … près d’un
centre d’exécution alors que nous défendons l’abolition de la peine de mort …..
alors que dans HCM et alentours il y a des espaces aménagés et urbanisés que
les autres système éducatifs ont saisi avec des complexes qui ont pignons sur
rue (british school, international school, australien school, et toutes les
écoles asiatiques …)
Effectivement la scolarité de ces systèmes
sont plus chers et ils ont les moyens d’acheter du terrain ou la spéculation
foncière est forte et d’imposer leurs critères aux autorités locales …pourquoi
pas la France ???
Notre poste diplomatique a fait une impasse =
il fallait acheter un terrain en 2006, et de pas chère - A ce jour ou est
l’économie au regard de toute les énergies déployées et des dépenses
supplémentaires effectuées pour faire passer la pilule
Je suis au Vietnam depuis un an avec mes 3
enfants – j’ai pris en marche le train et je me retrouve devant le fait
accompli, … je suis effaré et surpris du « deux poids deux mesure » entre les
pays concernant les établissements français
J’ai fait toute ma scolarité au Collège Jean
Mermoz a Abidjan de 1970 a 1985 et mes enfants a l’école jacques Prévert et
lycée Blaise Pascal jusqu’aux dramatiques événements de 2004 –
Malgré les incertitudes politique et
l’instabilité de la Cote d’Ivoire le complexe Prévert/Blaise a été reconstruit
3 fois avec tous les moyens nécessaire, flambant neuf – effectivement
l’histoire n’est pas la même et la Cote d’Ivoire fait partie des priorités de
la France.
Pourtant, le discours officiel pousse les
français a se positionner a s’investir en Asie – le Vietnam a le vent en poupe
auprès des investisseurs mondiaux (japonais, Coréeen, américain…). De nombreux
français y sont expatriés pour le compte de sociétés françaises mais majoritairement
avec une soif d’entreprendre et de installer et de promouvoir notre savoir
faire dans différents domaines .
En parallèle, les prestations et les supports
proposés par la France au travers de ces structures consulaires ne sont pas
vraiment a la hauteurs des discours et des prétentions affichées
particulièrement pour l’enseignement du français auprès des ressortissants
vivant au Vietnam et des vietnamiens
En vous remerciant de votre attention et
espérant avoir apporter ma modeste contribution sur ce dossier pour les
personnes qui se démène sur place
Recevez mes cordiales salutations
Pascal HEMAR
Parent d’Elève
Submitted by Grand
parent d'un enfant futur scolarisé (non vérifié) on dim, 25/04/2010 - 10:18.
C'est tout simplement scandaleux. Il est
anormal que les politiques fassent des déclarations et ne tiennent pas leurs
promesses. C'est à se demander s'ils ont des enfants et des petits enfants. Je
me demande quelles seraient leur réactions si ces derniers devaient être
scolarisés dans un tel environnement.
Submitted by
Utilisateur non inscrit (non vérifié) on jeu, 29/04/2010 - 03:39.
Oui, c'est scandaleux et notre choix est par
conséquent de quitter le Vietnam bien plus tôt que prévu. Nous nous estimons
très heureux d'avoir cette alternative.
Submitted by toto
LERESPAIX (non vérifié) on mer, 21/04/2010 - 07:47.
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